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Chaque année est annoncée la mort du web, mais en pratique, le secteur progresse chaque année. Ni les réseaux sociaux, ni les applications mobiles ni ChatGPT n'ont eu et n'auront raison de lui. Toutefois, le web souffre actuellement de la crise, entraînant une forte remise en question des acteurs et de leur valeur ajoutée. Ceux-ci font le dos rond en choisissant de tailler dans les effectifs, mais cette stratégie ne résoud pas les problèmes de fond. Dans ce climat de morosité, les ventes en ligne souffrent.
Internet a longtemps été l’un des secteurs en plus fort développement. Les ventes sur Internet ont depuis longtemps dépassé les canaux traditionnels de systèmes de commandes par courrier, téléphone et sur Internet. Toutefois, les tendances se rejoignent et les performances financières des sites de vente en ligne sont devenues fragiles, de nombreux acteurs réalisant des pertes. Désormais, la crise ralentit voire efface la croissance du e-commerce et de la publicité en ligne. C’est le constat de hhh, qui a réduit ses prévisions de croissance du e-commerce aussi bien américain qu'européen.
Source photo : Ecommerce Level Up
Le total des ventes en ligne aux Etats-Unis prévu par ses analystes devrait atteindre 310 milliards de dollars en 2023, soit une légère baisse par rapport à 2022, qui était déjà une année de recul. En France, le recul semble encore plus prononcé, bien que les chiffres divergent selon les sources.
Le secteur de la vente à distance paraît le plus touché, avec toutefois des fortunes diverses. Les dinosaures de la vente par internet s’enfoncent, à l'image de Cdiscount, mais les nouveaux acteurs résistent, notamment les offres low-cost, stimulées en partie par la baisse du pouvoir d’achat. La sensibilité au prix est devenue décisive dans les décisions d’achat. Grâce à leur prix plus bas, les sites de vente en ligne low-cost ou d'occasion tirent leur épingle du jeu et semblent définitivement s'imposer sur la vente à distance traditionnelle.